*Le passage en bleu - la traduction française ne comprend pas cet extrait.
H. Neuhaus (►Bibliographie) se servait de cette nomenclature militaire pour définir les dépendances présentes dans l'appareil moteur du pianiste: dans cette comparaison très juste, la “première ligne” correspond à l’endroit de contact du doigt avec la surface du clavier.
Quant aux “arrières”, ils correspondent à tout ce qui constitue le reste de l’appareil moteur, c’est-à-dire, selon Neuhaus, à la partie allant de la main jusqu’à l’épaule (quant à moi, je dirais plutôt jusqu’aux... pieds qui reposent sûrement sur le sol). C’est de ces arrières que dépend l’efficacité du déplacement des doigts sur le clavier et la fourniture de toute l’énergie nécessaire.
D’ailleurs, les doigts ne doivent pas être les seuls à être “sur le qui-vive”. Cela est valable aussi pour tout ce qui constitue les “arrières” et le pianiste lui-même. Tous les éléments qui forment la technique pianistique doivent interagir en parfaite harmonie, afin de garantir des conditions de jeu optimales pour les doigts.