1. La fixation de l’articulation
Il s’agit d’une immobilisation temporaire de l’articulation des membres qu’elle relie (ex: l’avant-bras et le bras ou les phalanges voisines du doigt) dans une position bien précise. Ces fixations des articulations peuvent être musculaires ou ligamentaires.
La fixation musculaire crée une résistance au sein de l’articulation à travers une augmentation de la tension des muscles. C’est un phénomène dynamique, et donc il demande beaucoup d’énergie de la part du pianiste. Il est possible de moduler le niveau de cette fixation pour obtenir des différences de nuances et de sonorité.
Pour plus d’informations, cliquez sur les images marquées “Wikipédia”
Contrairement à la fixation musculaire, la fixation ligamentaire est statique et demande, par conséquent, beaucoup moins d’efforts. Elle consiste à trouver une position de la main, dans laquelle chaque os qui précède pousse celui qui suit. De cette manière, on obtient une chaîne de fixations, qui va de l’épaule jusqu’au fond de la touche (Le pont de Neuhaus). La majeure partie de la force utilisée pour frapper une touche provient alors principalement de la force de gravité (c’est-à-dire de la chute du poids de l’Appareil Moteur) et des muscles de l’épaule et des hanches (ces dernières font bouger la masse du torse), et seule la gestion de cette force incombe aux muscles faibles des mains et des doigts.
2. La stabilisation de l’articulation
Il s’agit, tout simplement, d’une fixation très faible. J’emprunte ce terme très juste à Cz. Sielużycki (►Bibliographie) qui l’utilise pour se rapporter à...
La stabilisation est largement employée dans la technique pianistique avancée, et plus particulièrement dans les mouvements de projection, comme support pour les fixations et pour prévenir les effets négatifs de l’inertie.